vendredi 14 octobre 2011

Barroyer Jacques-Nicolas et Nicolas-Bartthelemy

La mère de l'un de nos lecteurs née à Tomblaine en 1895 avait un arrière grand-père qui était médaillé de Sainte-Hélène

"Son nom était Jacques-Nicolas BARROYER, né le 19 septembre 1789 à LEYR (54)", confie-t-il dans son mail. "La tradition familiale dit de lui qu'il participa au siège de Cadix (vers 1810 -1812) pendant la guerre napoléonienne en Espagne. Il se maria à Marie-Anne Tiraubois (ou Torobois), née à Leyr. Il était propriétaire vigneron. Il décéda le 23 mars 1879 à Leyr. Il était issu d'une famille de dix-huit enfants et eut lui-même onze enfants".

En effet, il fut bien militaire au 95e de Ligne entre 1808 et 1814, fit les campagnes d'Espagne et fut engagé à Waterloo. On s'aperçoit qu'il existe un second Barroyer, Nicolas Barthelemy cette fois, né en 1791 à Bratte, il résidait à Leyr en 1856. Peut-être est-ce le frère du précédent ? Il fut militaire au 139e et 4e de Ligne entre 1811 et 1815 et fut décoré à la bataille de Bautzen en 1813. Pour en savoir plus sur cette victoire de Napéloéon cliquez ici.

Si l'on regarde sur la base Léonore qui recense les personnes décorées de la Légion d'Honneur, on y retrouve Nicolas Barthelemy Barroyer. De plus, son dossier, qui comporte six pages, est numérisé et consultable en ligne.

mardi 11 octobre 2011

Jean-Baptiste Malbranche, un bourguignon médaillé de Sainte-Hélène

Suite à l'article paru dans l'Est Magazine, une foule de courriers est arrivée par mail. Comme quoi, le souvenir des médaillés de Sainte-Hélène reste vivace chez leurs descendants.

Celui-ci qui fait état de Jean-Baptiste MALBRANCHE qui "a été soldat sous les deux guerres de la Révolution française (1ère et 2ème coalition). Il est né en 1774 à Marsannay-le-Bois (commune d'Is-sur-Tille en Côte d'Or). Il est mort en 1861 à Epagny (commune d'Is-sur-Tille). Il a été engagé comme simple soldat en 1793 dans l'Armée du Rhin, 2ème division de l'aile droite, 10ème demi-brigade de l'Infanterie Légère. Il a été libéré avec le grade de caporal en 1801", confie sa descendante, résidant à Dombasle-sur-Meurthe (54) qui a conservé le diplôme de la médaille de Sainte-Hélène.



Plus émouvant encore, "il a laissé un carnet manuscrit de ses campagnes qui est fort intéressant. C'est un témoignage poignant de la vie des soldats de l'époque (il a été fait prisonnier puis a été blessé) avec une précision sur les lieux parcourus et les dates qui me laissent encore admirative", poursuit notre lectrice qui a réalisé un travail à partir de ce carnet de mémoire (transcription, traduction, adaptation, situation historique et géographique des événements, recherches généalogiques). Travail qui "a été publié par la Société d'histoire de Tille/Ignon en juin 2010 sous le titre "Jean Baptiste MALBRANCHE, un enfant de Marsannay-le-Bois dans la tourmente des guerres révolutionnaires 1793-1801". Un exemplaire de ce tirage est déposé en dépôt légal aux Archives départementales de Côte d'Or".

Jean-Baptiste Malbranche a aussi laissé un billet. "Malgré les souffrances endurées, cet ancêtre a dû rester toute sa vie un fervent admirateur de Napoléon comme en témoigne le petit billet écrit le jour de la mort de l'empereur" et qui dit : "Napoléon; le 17 mars 1821 étant à Sainte Hélène, il s'est écrié : "Ah! le 17 mars, ce sacré jour, il y a six ans [1815], j'étais à Auxerre. Il y avait des nuages au Ciel. Si je les voyais je serai guéri". Mais rien. Il expire le 5 mai suivant [1821] à 6 heures du soir. Qu'il repose en paix. Signé MALBRANCHE, militaire retraité".

Voici ce billet



"Recherche faite", poursuit notre lectrice. "Le 17 mars 1815, Napoléon était bien à Auxerre rentrant triomphalement de l'Ile d'Elbe avant sa chute qui le mène à Sainte-Hélène (preuve que le caporal MALBRANCHE devenu instituteur s'est toujours intéressé au sort de l'Empereur)".

Ce Jean-Baptiste a eu 3 frères et une soeur. Deux de ses frères au minimun ont été engagés dans l'armée (dont un qui a vécu l'enfer de Cabrera, mais ses carnets ont été perdus). Ne connaisssant pas leur date de naisssance ni de décès, je ne sais pas s'ils ont été médaillés. Avis donc aux chercheurs potentiels qui pourraient renseigner notre lectrice généalogiste.Et pourquoi ne pas lancer les recherches sur les médaillés de Sainte-Hélène dans ce département qui n'a pas encore été dépouillé.

lundi 10 octobre 2011

Louis Adam, médaillé de Sainte-Hélène

Dans son courrier, une lectrice disait être à la recherche d'une confirmation concernant une décoration qu'aurait reçu son arrière arrière grand-père, Louis Adam, né à Langatte en Moselle.

En effet, la tradition familiale faisait état que ledit Louis Adam avait reçu la médaille de Sainte-Hélène.

En effet, le site recensant les médaillés de Sainte-Hélène fait mention de son aïeul qui dispose d'une fiche.

Né le 4 janvier 1790 à Langatte, il était soldat au 139e puis au 51e Régiment d'Infanterie de Ligne entre avril 1812 et juillet 1815. Il a participé aux campagnes de France, de Belgique et était présent à Waterloo.

dimanche 9 octobre 2011

Les médaillés de Sainte-Hélène

Ce matin est paru dans Est Magazine, la rubrique généalogie ayant pour thème : la médaille de Sainte-Hélène.

Le site créé et géré par Norma Alosi, recesant les fiches des récipiendaires est accessible ici. Pour avoir une idée de l'histoire de cette décoration qui fut la première médaille commémorative en France, deux liens permettent d'en savoir plus : ici et sur Wikipedia.

Sur Facebook, une page est consacrée au site de Norma Alosi. Pour y accéder, il suffit de cliquer ici.

Pour connaître l'historique des différentes décorations et ordres, le site France Phaléristique est bien fait.

Pour la Légion d'Honneur, créée par Napoléon Ier, la base Léonore mise en place par le ministère de la Culture recense tous les légionnaires. Une mine pour les généalogistes.

Pour savoir si vous avez un ancêtre qui a été décoré de la médaille militaire sous le Second Empire, cliquez ici.

Quant à Napoléon Bonaparte, on peut consulter la généalogie de sa famille ici. Et sa page Wikipedia.

Pour l'histoire de l'Empire voici un site qui regroupe Consulat et Empire.

POur aborder l'histoire impériale, ce site recense de façon originale tous les monuments de cette période qu'ils soient encore debout ou qu'ils aient disparu. On y retrouvre, entre autre, les statues des maréchaux d'Empire qui sont exposées à Verdun au pied de la Citadelle.

Voici quelques sites d'associations historiques sur Napoléon Ier :
- L'Institut Napoléon fondé en 1932.
- La Fondation Napoléon
- Le Souvenir Napoléonien.

Sur la bataille de Waterloo, voici un site belge complet pour découvrir et préparer sa visite sur place.

Sur la captivité à Sainte-Hélène, voici un site très bien documenté : Napoléon Prisonnier.

Voici deux liens, le premier permet de tout savoir, sur les domaines français de Sainte-Hélène et le second est le blog du conservateur des Domaines français de Sainte-Hélène.

Voici une série de liens sur le site des domaines français.

Deux sites aussi sur le Second Empire, Napoléon III ayant institué cette médaille :
- Sur Wikipedia
- Sur Napoleontrois.fr
- Sur Second Empire

vendredi 7 octobre 2011

Rendez-vous avec l'Empereur

Dimanche dans l'Est Magazine, la rubrique généalogie sera consacrée aux médaillés de Sainte-Hélène.

Créée par Napoléon III, cette décoration a été donnée à plus de 400.000 anciens soldats de la Révolution et de l'Empire.

Une base de données a été créée il y a quelques années en Meurthe-et-Moselle et diponible sur internet.

Dimanche des liens seront proposés ici même pour en savoir plus sur cette médaille et les récipiendaires.

A dimanche !